irjunk hát a gyapotrol.
Type: TODO
Ld. a 37. lev. és 1761. márc. 19-i misszilisét. Föltehetőleg itt a valóságos helyzetről ad képet Mikes. Előadását azonban olvasmányaiból nyert ismereteivel is tarkíthatta. A rodostói könyvtárban meglevő Lettres édifiantes (Zolnai 1916, 96 és 1926, 27) egzotikus gyűjteményben a gyapottermelésről Mikesével részben megegyező rész található. Ez is dióhoz hasonlítja a gyapot termését és keréknek (ún. rouet) nevezi a gyapot elválasztásánál használatos eszközt. A legfeltűnőbb a két szöveg között a termelési eljárás menetének megegyezése a következő egységekben: 1. A gyapot elvetése, 2. növekedése, 3. virágzása, 4. a gyapot érése, 5. a kerék alkalmazásának oka a gyapotszedésben. „La récolte du coton demande moins de soin et de fatigues. Le jour mesme qu’ils ont moissonné leur blé, ils sement le coton dans le mesme champ et ils se contentent de remuer avec un rateau la surface de la terre. Quand cette terre a été humectée par la pluye ou par la rosée, il se forme peu à peu un arbrisseau de la hauteur de deux pieds. Les fleurs paraissent au commencement, ou vers le milieu du mois d’Aoust: d’ordinaire elles sont jaunes et quelques fois rouges. A cette fleur succède un petit bouton qui croist en forme d’une gousse de la grosseur d’une noix. Le 40e jour depuis la fleur cette gousse s’ouvre d’elle mesme et se fendant en trois endroits, elle montre trois ou quatre petites envoloppes de coton d’une blancheur extrème, et de la figure des coques de ver à soye. Elles sont attachées au fond de la gousse ouverte, et contiennent les semences de l’année suivante. Alors il est temps de faire la récolte: néanmoins quand il fait beau temps, on laisse le fruit encore deux trois jours exposé au Soleil; la chaleur l’enfle, et le profit en est plus grand. Comme toute les fibres du coton sont fortement attachées aux semences qu’elles renferment, on se sert d’un rouet pour les en séparer. Ce rouet a deux rouleaux fort polis. L’un de bois et l’autre de fer de la longueur d’un pied et de la grosseur d’un poulce. Ils sont tellement appliquez l’un à l’autre, qu’il n’y paroist aucun vuide: tandis qu’une main donne le mouvement au premier de ces roulaux et que le pied le donne au second, l’autre main leur applique le coton, qui se détache par le mouvement, et passe d’un costé, pendant que la semence reste muë et depouillée de l’autre. On carde ensuite le coton ou le file et l’on en fait des toiles.” (Ed. 1707—15, Paris XI, p. 263.) — Ld. Madácsy 45—46. A gyapottermelés. — Vö. Saussure leírásával, 1734. júl. 24-re keltezett harmadik levelével (Thaly: Saussure 260).
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<note type="critical annotation" subtype="TODO"><text>Ld. a 37. lev. és 1761. márc. 19-i misszilisét. Föltehetőleg itt a valóságos helyzetről ad képet Mikes. Előadását azonban olvasmányaiból nyert ismereteivel is tarkíthatta. A rodostói könyvtárban meglevő Lettres édifiantes (Zolnai 1916, 96 és 1926, 27) egzotikus gyűjteményben a gyapottermelésről Mikesével részben megegyező rész található. Ez is dióhoz hasonlítja a gyapot termését és keréknek (ún. rouet) nevezi a gyapot elválasztásánál használatos eszközt. A legfeltűnőbb a két szöveg között a termelési eljárás menetének megegyezése a következő egységekben: 1. A gyapot elvetése, 2. növekedése, 3. virágzása, 4. a gyapot érése, 5. a kerék alkalmazásának oka a gyapotszedésben.
„La récolte du coton demande moins de soin et de fatigues. Le jour mesme qu’ils ont moissonné leur blé, ils sement le coton dans le mesme champ et ils se contentent de remuer avec un rateau la surface de la terre. Quand cette terre a été humectée par la pluye ou par la rosée, il se forme peu à peu un arbrisseau de la hauteur de deux pieds. Les fleurs paraissent au commencement, ou vers le milieu du mois d’Aoust: d’ordinaire elles sont jaunes et quelques fois rouges. A cette fleur succède un petit bouton qui croist en forme d’une gousse de la grosseur d’une noix. Le 40e jour depuis la fleur cette gousse s’ouvre d’elle mesme et se fendant en trois endroits, elle montre trois ou quatre petites envoloppes de coton d’une blancheur extrème, et de la figure des coques de ver à soye. Elles sont attachées au fond de la gousse ouverte, et contiennent les semences de l’année suivante. Alors il est temps de faire la récolte: néanmoins quand il fait beau temps, on laisse le fruit encore deux trois jours exposé au Soleil; la chaleur l’enfle, et le profit en est plus grand.
Comme toute les fibres du coton sont fortement attachées aux semences qu’elles renferment, on se sert d’un rouet pour les en séparer. Ce rouet a deux rouleaux fort polis. L’un de bois et l’autre de fer de la longueur d’un pied et de la grosseur d’un poulce. Ils sont tellement appliquez l’un à l’autre, qu’il n’y paroist aucun vuide: tandis qu’une main donne le mouvement au premier de ces roulaux et que le pied le donne au second, l’autre main leur applique le coton, qui se détache par le mouvement, et passe d’un costé, pendant que la semence reste muë et depouillée de l’autre. On carde ensuite le coton ou le file et l’on en fait des toiles.” (Ed. 1707—15, Paris XI, p. 263.) — Ld. Madácsy 45—46. A gyapottermelés. — Vö. Saussure leírásával, 1734. júl. 24-re keltezett harmadik levelével (Thaly: Saussure 260).</text><cit><quote>irjunk hát a gyapotrol.</quote><bibl unit="line" from="13">TL.60</bibl></cit></note>